mas ainda bem queSion (AP) Le gouvernement valaisan a décidé d'interdire la détention de 12 races de chiens potentiellement dangereux, dont le pitbull terrier, sur le territoire cantonal. Cette interdiction entrera en vigueur le 1er janvier 2006. Le Conseil d'Etat estime que cette mesure ne prétérite pas les amis des chiens. A ses yeux, le choix reste large et varié.
Les 12 races de chiens concernées sont les suivantes: le pitbull terrier, l'american staffordshire-terrier, le staffordshire-bullterrier, le bullterrier, le dobermann, le dogue argentin, le fila brasileiro, le rottweiler, le mastiff, le mâtin espagnol, le mâtin napolitain, et le tosa, a précisé vendredi la Chancellerie valaisanne dans un communiqué.
Toutes ces races figuraient à ce jour en Valais sur la liste des chiens potentiellement dangereux. Ces animaux devaient jusqu'ici porter une muselière et être tenus en laisse en dehors du domaine privé. AP
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mas...Dispositions transitoires
Quelque 300 chiens appartenant aux douze races interdites vivent actuellement en Valais. Le Conseil d’Etat prévoit à leur égard des dispositions transitoires, voire des exceptions.
Dans un délai de six mois, échu au 30 juin 2006, ces chiens seront soumis à une expertise conduite par des professionnels. Seront notamment examinés les conditions de détention de l’animal et son comportement. Dans les cas suspects, une expertise plus approfondie du chien pourra être ordonnée. Pour autant que le risque d’accident puisse être considéré comme ténu, une mesure d’exception à l’interdiction sera prononcée. Ces exceptions ne vaudront que pour les chiens détenus avant le 1er janvier 2006 en Valais.
puff...Pitbull-terrier et autres dobermanns seront interdit en Valais dès le 1er janvier 2006
Sion (AP) Après la mort la semaine dernière d'un garçon de six ans agressé par des pitbulls à Oberglatt (ZH), le canton du Valais prend des mesures radicales. Le gouvernement a décidé d'interdire 12 races de chiens potentiellement dangereux sur son territoire. Des dispositions transitoires sont prévues pour les quelque 300 canidés concernés dans le canton.
»Un drame tel que celui d'Oberglatt aurait aussi pu se produire en Valais», a expliqué vendredi le conseiller d'Etat Thomas Burgener, en charge du département de la santé et des affaires sociales. »Nous n'avons aucun intérêt à ce que des gens détiennent de tels chiens».
Pitbull-terrier, american staffordshire-terrier, staffordshire-bullterrier, bullterrier, dobermann, dogue argentin, fila brasileiro, rottweiler, mastiff, mâtin espagnol, mâtin napolitain, et tosa seront donc bannis du territoire valaisan à partir du 1er janvier prochain. Ces races figuraient à ce jour en Valais sur la liste des chiens potentiellement dangereux et devaient être tenus en laisse et porter une muselière en dehors de la sphère privée.
Ce sont les hésitations fédérales du moment qui ont conduit le gouvernement valaisan à prendre cette décision d'interdiction. Par cette mesure radicale, le Conseil d'Etat espère accélérer les choses au niveau suisse et faire pression sur la Confédération, a ajouté Thomas Burgener à la Radio romande. Les autorités valaisannes soutiennent en effet le principe d'une législation fédérale en la matière. A leurs yeux, des réglementations cantonales individuelles n'ont pas de sens.
Exceptions prévues
Le Conseil d'Etat est conscient que l'interdiction de 12 races de chiens ne résoudra pas d'un manière définitive le problème des agressions canines. Cette mesure fait partie d'un bouquet d'autres dispositions, d'ores et déjà appliquées en Valais, comme les cours d'éducation canine pour les détenteurs de chiens, l'information, la sensibilisation des enfants à l'école ou l'obligation de la conduite à la laisse à l'intérieur des localités. Un permis pour détenteur de chiens de grande taille devrait en outre être mis à l'étude sur le plan fédéral.
Actuellement, quelque 300 chiens appartenant aux 12 races interdites vivent en Valais. Ils seront soumis à une expertise dans un délai de six mois. Des professionnels examineront leurs conditions de détention et leur comportement. Dans les cas suspects, une expertise plus approfondie du chien pourra être ordonnée. Pour autant que le risque d'accident puisse être considéré comme ténu, une mesure d'exception sera prononcée pour les chiens détenus avant 2006.
Au total, le Valais comptait quelque 17.066 chiens à fin janvier 2005. Les sujets potentiellement dangereux représentent selon cette liste 1,7% des chiens du canton. Le gouvernement estime donc que cette interdiction de 12 races ne prétérite pas les amis des chiens. Le choix d'un animal reste en effet selon lui large et varié. AP
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